Depuis la mise en place en 2018 du dispositif de prise en charge conjointe HAD-SSIAD/SPASAD, ces deux structures peuvent intervenir sur une même période chez les mêmes patients. Un patient recevant des soins réalisés par un SSIAD/SPASAD et dont l’état de santé s’est dégradé peut bénéficier d’une prise en charge conjointe en HAD. Une convention de partenariat doit avoir été préalablement signée. 

Un dispositif axé sur la coordination

Ce nouveau dispositif permet, entre autres, de :

 

  • maintenir au moins une partie des membres du SSIAD/SPASAD au domicile du patient et d’ainsi limiter les désagréments éventuels liés au changement de personnels avec lesquels le patient à créer une relation privilégiée
  • donner accès au patient à des soins adaptés à son domicile

 

Durant l’intervention conjointe, les professionnels de l’HAD et du SSIAD/SPASAD se concertent pour chaque décision, de l’élaboration des protocoles de soins à la réalisation des soins.

Dans la pratique, les aides-soignants du SSIAD/SPASAD poursuivent leur prise en charge à domicile, sous la responsabilité de l’infirmier coordonnateur de leur structure. De même, l’infirmier libéral qui intervenait pour le compte du SSIAD/SPASAD peut être maintenu après avoir signé une convention avec l’établissement d’HAD. Le but étant une fois de plus de conserver les intervenants connus par le patient.

Fin du délai de 7 jours

Avant la crise sanitaire, un patient devait être pris en charge depuis au moins 7 jours consécutifs par le SSIAD/SPASAD avant la mise en place de l’HAD. Ce délai a été supprimé lors de cette période afin de garantir un meilleur accès aux soins à domicile. Devant l’efficacité de ce dispositif, il a été décidé de maintenir la suppression de ce délai.

Ce dispositif présente de nombreux avantages pour le patient. HaD FRANCE a de ce fait renforcé ses liens avec les différents SSIAD/SPASAD de ses territoires, ce qui a permis la prise en charge de 245 patients sur l’ensemble de ses établissements

 

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le dépliant de la DGOS.